A peine moins mauvais que le précédent (on sort un peu de chez Shirley, ça change et voir la mère est agréable).

Mais il y a trop de répétitions pour nous montrer les différents points de vues de la même scène (c'est un peu trop souvent le cas de manière générale dans cette saison) et cet épisode sert encore de remplissage à la noix (sérieusement Théo et Kévin ? Et cet homme mystérieux qui salue toujours Shirley, je me demande bien qui c'est ouh la la).

La première scène est représentative de la série et de sa politique. On y voit Hugh jeune, cuisiné par un policier et miracle, il décide (enfin) de se mettre à table et raconter ce qui s'est passé la fameuse nuit. sauf que non, le flic ne le laisse pas faire et va ...CHERCHER... DU...SUCRE.. .POUR...SON... CAFÉ. A son retour et beaucoup plus tard, Hugh est redevenu mutique. Et c'est parti pour une heure de remplissage et d'ennui, durant laquelle rien n'avance réellement.

Donc c'est ça, HOHH, de la perte de temps, de la capitalisation du matériel d'origine, une façon malhonnête d'obliger le spectateur à bouffer ces dix fois une heure de séries pour obtenir les réponses qu'il attend. En ce sens, le twist final enfonce le clou et ressemble à une gros crachat fait à la gueule du spectateur.

Et le plus con est que la série pourrait se servir de ce temps à disposition pour approfondir son background ou développer certains points (les Dudley ou le fantôme que voit petit Luke ou cette chambre rouge qui revient seulement dans cet épisode depuis le pilote). Mais non, elle préfère raconter la même histoire en multipliant les points de vus et nous ressortir les mêmes ficelles. Et quand je lis que le dénouement de cette première saison est décevant, pour la 1er fois de la série, j'ai vraiment peur.

Par contre, c'est sympa, à l'enterrement d'avoir laisser une chaise vide au plein milieux des invités, pour permettre au fantôme d'Olivia de s’asseoir.